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«S’il n’y a pas de floraison, il faut quand même gérer le risque.»

Selon le professeur Anas Ghadouani de l’Université Western Australia : "S’il n’y a pas de floraison, il faut quand même gérer le risque." Ses recherches portent sur les très faibles concentrations de cyanobactéries qui surviennent sous la surface et leurs effets à long terme. À quatre ou cinq mètres de profondeur, celles-ci sont virtuellement indétectables à l’œil nu.

Il explique que les très faibles concentrations sont parfois en dessous des taux de détection d’une analyse. Or, "une absence de preuves n’est pas une preuve d’absence ! Même si on ne les voit pas, il faut continuer le travail". Selon M. Ghadouani, "il n’y a pas juste un côté spectaculaire, celui dont se préoccupent seulement les autorités, en général. Il faut aussi déterminer ce qui se passe après (avec les cyanobactéries). Elles ne sont pas biodégradables !"

Puisque rien ne se perd, rien ne se crée, elles risquent fort de se retrouver dans la chaîne alimentaire, ce qui provoquera des effets en cascade à long terme sur la santé du lac. "Il n’y a pas seulement des effets à court terme", prévient-il.

Source :
Algues bleues : l’inspection visuelle ne dit pas tout
, extrait d'une entrevue réalisée par Éric Moreault, dans Le Soleil, édition du jeudi 23 août 2007

 

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