Comment nous pouvons prévenir la prolifération d'algues bleues, selon Robert Lapalme
- de revoir la conception des immenses stationnements urbains asphaltés qui réchauffent inutilement les eaux de ruissellement qui se jettent inévitablement dans un cours d'eau. « Plantons des arbres pour créer des ombrages et ainsi freiner le réchauffement de l'eau, qui contribue à la prolifération des algues bleu-vert une fois dans le lac. »
- de renoncer à la magnifique pelouse verte sur les rives d'un lac et repenser le désuet système municipal de captation des eaux de ruissellement. « Ces deux exemples sont à éviter. L'un est bourré d'engrais et n'absorbe plus rien, tandis que le second gobe les eaux réchauffées par l'asphalte et bourrées de phosphore et de crottes de chien amassées à gauche et à droite. »
- de réduire sa consommation de phosphore (engrais, savons, installations septiques) et participer à la lutte contre le réchauffement planétaire. « Chaque petit geste compte, car un seul gramme de phosphore se multiplie des dizaines de fois en algues dans un lac. Tout le monde est concerné, car on a découvert du fumier dans le lac Champlain en provenance de dix kilomètres plus loin. »
- de bannir les feux de camp sur les rives, de réduire la quantité de sable chaud en bordure des lacs, de limiter les bateaux à moteur, de garder les eaux de ruissellement des domiciles sur leur propre terrain, d'ériger des barrières à sédiments pour toutes les constructions et d'imposer une bande riveraine végétale de 15 à 30 mètres.
D'après un compte rendu de Dany Jaques paru dans Le Reflet du Lac, édition du 15 août 2007, sous le titre : Les Villes invitées à moderniser leurs règlements
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