En manchettes

en utilisant des produits 'naturels'?
« De plus en plus, les Montréalais prennent conscience des dangers liés à l'utilisation des produits d'entretien ménager. En effet, plusieurs nettoyants contiennent des matières toxiques qui peuvent contaminer l'air de la maison et affecter la santé de ses occupants. Ils peuvent aussi polluer les milieux naturels une fois rejetés dans les eaux usées. Heureusement, il est possible de garder la maison propre sans recourir à de tels produits. Ce guide vous offre à cet effet des informations utiles, des conseils pratiques ainsi que plusieurs recettes de nettoyants écologiques. Par ailleurs, l'utilisation de pesticides pour entretenir les pelouses et les plates-bandes inquiète aussi les citoyens. (...)
Dans ce guide, plusieurs solutions de rechange vous sont proposées. Ainsi, vous pourrez utiliser des produits écologiques pour la maison, conserver des plantes d’intérieur et d’extérieur en santé ainsi qu'apprécier une pelouse verdoyante, tout en protégeant l'environnement. »
Source : Maison propre et jardin vert
Guide de l'entretien ménager et du jardinage écologiques -
Édition 2006, 21 pages, Publication de la Ville de Montréal (PDF 6,3 Mo)
- Selon Eau Secours!, les normes qui régissent la production porcine mettent en danger la qualité de l'eau au Québec
La Coalition québécoise pour une gestion responsable de l'eau – Eau Secours! vient de publier un portrait inquiétant de la situation porcine et de ses impacts sur la qualité de l'eau au Québec.
À la veille des audiences de la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire, Eau Secours! dénonce « la gestion irresponsable de l'eau par le gouvernement du Québec qui, au risque d'empoisonner nos réserves d'eau souterraines, les cours d'eau et lacs, fait tout pour plaire à l'industrie porcine, à l'agriculture industrielle et aux multinationales de l'agroalimentaire en particulier ».
Communiqué de presse de la Coalition Eau Secours!
Document (PDF) : Portrait de la situation de la production porcine au Québec depuis la tenue de la Consultation publique sur le développement durable de la production porcine au Québec en 2003 - L'Association pour la protection de l'environnement du lac Saint-Joseph (APPELSJ) lance son plan d'action pour 2007
Cinq grands projets seront priorisés en 2007 par cette association de citoyens de Fossambault-sur-le-Lac (à l'ouest de Québec), victimes eux aussi des cyanobactéries en 2006 : campagne de sensibilisation, campagne de revégétalisation, réduction de l'impact des bateaux motorisés, recommandations aux municipalités et mise sur pied d'une table de concertation.
Source : Blogue de l'Association
À lire absolument : « J'ai mal à 'mon' lac » - La prolifération de cyanobactéries : un sinistre causé par un événement d'origine naturelle?
Le ministère de la Sécurité publique du Québec vient d'ajouter six municipalités à la liste de celles qui peuvent bénéficier du Programme général d'aide financière lors de sinistres parce qu'elles ont subi des préjudices en raison de la contamination de l'eau potable par des cyanobactéries. L'arrêté du ministre de la Sécurité publique précise que la présence de cyanobactéries dans les lacs constitue un événement d'origine naturelle et apparaît comme un sinistre au sens de la loi.
Voici la liste des municipalités qui peuvent bénéficier du programme parce qu'elles « ont subi des préjudices en raison de la contamination de l'eau potable par des cyanobactéries » : Fossambault-sur-le-Lac, Ayer's Cliff, Hatley, North Hatley, Sainte-Catherine-de-Hatley, Waterville, Chertsey, Manseau, Notre-Dame-de-la-Merci, Potton, Saint-Benoit-du-Lac et Saint-Donat.
Cette aide financière est accordée dans la foulée du décret no 1383-2003 du 17 décembre 2003 par lequel le gouvernement a établi, en vertu de l'article 100 de la Loi sur la sécurité civile (L.R.Q., c. S-2.3), le Programme général d'aide financière lors de sinistres destiné à compenser les préjudices subis par des particuliers, des entreprises, des organismes et des municipalités en raison d'un sinistre réel ou imminent. Selon les termes de l'arrêté, seules les municipalités mentionnées peuvent en bénéficier.- Source : Commmuniqué du 18 janvier 2007 et Arrêté du ministre en septembre 2006 (PDF)
- Avis de santé publique : Mise en garde
L'Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie publie une mise en garde à l'intention des usagers de la baie Missisquoi au sujet des cyanobactéries. Cette Mise en garde datée du 21 décembre 2006 remplace les Avis de santé publique émis les 24 et 27 juillet derniers.Avec l'arrivée de l'hiver, il est devenu difficile de vérifier la qualité de l'eau de la Baie Missisquoi en regard des cyanobactéries et la présence possible de toxines associées aux cyanobactéries.
Par mesure de prudence, si l'eau de votre résidence provient directement du lac, il ne faut pas la consommer ni l'utiliser pour préparer ou cuire des aliments. Nous vous rappelons que faire bouillir l'eau n'élimine pas les toxines. De plus, aucun système individuel de traitement n'offre de garanties en ce sens.
Néanmoins, en général, les fleurs d'eau de cyanobactéries diminuent en hiver. Nous considérons que les usages suivants sont possibles puisqu'ils ne devraient pas constituer un risque important à la santé :
- Les bains et douches brefs, en évitant toute ingestion d'eau;
- La consommation occasionnelle des poissons à condition de ne pas manger les viscères;
- Le lavage de la vaisselle et du linge à condition de minimiser le contact des mains avec l'eau.
Nous vous rappelons que les cyanobactéries peuvent causer :
- Des irritations de la peau, du nez, de la gorge, des yeux suite à un contact direct avec de l'eau contenant des cyanobactéries.
Des nausées, des maux de ventre, des diarrhées, des vomissements, peuvent également survenir suite à l'ingestion d'eau contaminée par ces micro-organismes.
Si des problèmes de santé apparaissent après un des usages décrit ci-haut, il faut cesser toute exposition à l'eau du lac et aviser la Direction de santé publique.
(...)
Texte complet de la mise en garde - Pourquoi avez-vous laissé tomber la baie Missisquoi en 2006?
Vous connaissez le problème. Vous connaissez les solutions. Pourquoi donc n'agissez-vous pas? Combien d'années encore la région sera-t-elle l'objet d'un avis de santé publique?
LETTRE OUVERTE À NOS ÉLUS - La coalition Eau Secours! s'apprête à tester la Loi québécoise sur le développement durable avec le cas de la baie Missisquoi
Devant la centaine de citoyennes et citoyens de la région de la baie Missisquoi présents à la Soirée Eau Citoyenne du 7 décembre dernier à Venise-en-Québec, le président de la coalition Eau Secours! s'est engagé à passer à l'action pour dépolluer le lac en privilégiant dorénavant la voie judiciaire.
« Le Législateur a ajouté un nouveau droit dans la Charte des droits et libertés de la personne afin d'affirmer le droit de chacun de vivre dans un environnement sain et respectueux de la biodiversité : nous allons tester ce droit devant les tribunaux », a affirmé en substance André Bouthillier après avoir vivement dénoncé les vingt ans d'inertie des différents paliers de gouvernement face à l'euphorisation de la baie Missisquoi.
Selon son analyse, la population en a ras-le-bol de la multiplication des études et des rapports qui aboutissent immanquablement à la même conclusion : il faut diminuer la quantité de phosphore dans la baie. Dans les faits, les politiques gouvernementales favorisent paradoxalement selon lui l'augmentation des apports en phosphore, comme l'illustre l'autorisation consentie en douce aux producteurs bovins de produire du fumier liquide pendant la période du moratoire sur la production porcine.
Peu bavard quant à la stratégie que sa coalition entend suivre, il a cependant promis que les citoyens seraient bientôt mis à contribution pour enclencher le processus. « Il va d'abord falloir trouver le financement nécessaire, et puis recruter des avocats qui acceptent de défendre la cause et de le faire pour des honoraires raisonnables », s'est-il contenté de dire à l'auditoire parmi lequel se trouvait Me Pierre Paradis, Membre de l'Assemblée nationale et Député de Brome-Missisquoi.
La soirée avait débuté par deux présentations sur le thème de la dépollution de la baie Missisquoi. Celle du professeur chercheur Richard Carignan, visant à démontrer que la seule solution à l'euphorisation du lac était l'implantation de bandes riveraines dans tout le bassin versant, y compris le long des ruisseaux et des fossés : une solution qui pourrait même être rentable sur le plan économique, selon lui. Et celle de la biologiste Édit Smeesters, présentant toute une gamme de plantes qu'il faudrait favoriser dans toute opération destinée à renaturaliser les berges.
Un trop court récital du jeune auteur compositeur David Marin accompagné de sa guitare complétait cette Soirée Eau Citoyenne.
Est-ce parce que l'événement avait lieu dans une église par un soir hivernal? Toujours est-il qu'à aucun moment on a fait appel aux questions ou aux commentaires de l'auditoire. On a également peu ou pas souligné l'engagement bien concret d'un grand nombre de gens d'ici pour la revitalisation de la baie, un engagement citoyen qui persiste malgré l'apathie de nos gouvernements et le fatalisme de la population.
Jean Trudeau, éditeur
Ici la baie Missisquoi - Les scories d'acier pourraient-elles régler le problème des cyanobactéries?
C'est ce que pense la chercheuse Aleksandra Drizo, de l'Université du Vermont, qui propose que des barrages spéciaux, contenant ces sous-produits, soient installés aux embouchures de rivières et de ruisseaux. Les scories d'acier, selon elle, ont une grande capacité d'absorption du phosphore (description technique - PDF). Un projet-pilote de barrage est en préparation à l'embouchure du ruisseau Black, à Venise-en-Québec.
(Source : Radio-Canada, Estrie / Presse canadienne)
Complément d'information -
En 2001, Yves Comeau, de l'École Polytechnique de l'Université de Montréal, a mis au point des procédés de filtrage pour éliminer les nitrates et les phosphates. « Nous avons testé 80 matériaux pouvant agir comme filtres à phosphate, dont le calcaire et la serpentine, mais ce sont les scories d'acier qui ont donné les meilleurs résultats en raison de leur haute teneur en chaux, explique le chercheur. La chaux absorbe le phosphate, le précipite, puis le cristallise sur les scories. » Le procédé est expérimenté au Biodôme de Montréal; les résultats n'ont pas encore été publiés.
(Source : Épuration des eaux du Biodôme, dans la revue Forum) - Bienvenue à Conservation baie Missisquoi dans nos pages
C'est avec émotion que nous accueillons officiellement dans le webmagazine Ici la baie Missisquoi un groupe environnemental dynamique et inspirant, Conservation baie Missisquoi. CBM regroupe depuis 1989 -- 20 ans donc en 2009 -- des citoyennes et des citoyens engagés de la région qui persistent à intervenir et à agir concrètement sans relâche en vue de protéger la baie Missisquoi. Parce qu'ils aiment la baie Missisquoi et parce qu'ils croient que l'avenir de notre lac dépend de l'implication de chacun de nous. Une section spéciale leur sera consacrée où les membres et le grand public pourront trouver leurs publications et toute l'information sur leurs activités baiemissisquoises.
La section spéciale de Conservation baie Missisquoi - Mobilisation de la population dans le bassin versant voisin pour stopper la prolifération des algues bleues
La stratégie du COGESAF : créer, coordonner et supporter des comités régionaux de concertation cyanobactéries sur le territoire du bassin versant de la rivière Saint-François
Lire le document Stratégie d'intervention pour limiter la prolifération des cyanobactéries (PDF)
Site Web du COGESAF (Comité de gestion du bassin versant de la rivière Saint-François) - Pendant qu'au Québec, on tarde encore à agir malgré plus de 70 lacs contaminés en 2006 et des années d'études par des scientifiques...
Suivant les recommandations d'un comité d'experts, le Gouvernement du MANITOBA part en guerre contre le phosphore
Lire l'article de la CBC - Tourbière de Clarenceville : octroi d'une aide financière de 34 275 $ à Conservation de la Nature - Québec pour la protection de 33 hectares supplémentaires
L'acquisition de cette propriété vient consolider la protection d'un territoire de 315 hectares appartenant déjà à Conservation de la Nature - Québec et s'inscrit dans une initiative plus globale visant à protéger les dernières tourbières de la région du lac Champlain. (...) La propriété visée fait partie d'une tourbière à Saint-Georges-de-Clarenceville qui s'étend, au Québec, de la rivière du Sud jusqu'à la frontière américaine. Cette propriété est presque entièrement boisée et abrite également un écosystème forestier exceptionnel, soit une érablière rouge sur tourbe reconnue comme forêt refuge et forêt rare. La présence de la bartonie de Virginie, une espèce floristique susceptible d'être désignée menacée ou vulnérable, contribue également à sa valeur de conservation. Une grande diversité d'amphibiens et de reptiles fréquente le site, là où se trouvent notamment des mares et des canaux. Le cerf de Virginie et le coyote y ont également été observés. (Communiqué du MDDEP)
Illustration : Carte des tourbières de la baie Missisquoi exposée au kiosque de Conservation de la nature lors de la Fête de l'eau (juillet 2005)
Site Web de Conservation de la Nature - La Corporation bassin versant baie Missisquoi présente trois de ses réalisations
La CBVBM présente ses trois principales interventions sur le terrain en 2006 : des corridors riverains le long du ruisseau Morpions, l'aménagement de la berge au parc Paul-Goodhue de Frelighsburg et des aménagements forestiers le long des berges de la rivière aux Brochets.
Trois projets de revitalisation signés Charles Lussier - Phénomène conjoncturel ou structurel? se demande-t-on au lac Missawippi.
Dans le cas du lac Massawippi, les données dont nous disposons nous amènent plutôt vers un problème plus structurel, donc plus grave. Selon le MAPAQ Estrie, depuis 10 ans, la surface de production du maïs et du soja a augmenté de 3,5 fois, surtout aux dépens de la forêt. 85 % de toute la charge en phosphore du lac Massawippi provient d'un seul tributaire, la rivière Tomifobia. L'eau de cette rivière a été déclarée, avec deux autres, par le MAPAQ Estrie en 2005 comme parmi la plus menacée par la pression de la production agricole.
Le temps de séjour hydrologique du lac est relativement long puisqu'il faut 1,88 an pour que le volume d'eau contenu dans le lac soit complètement renouvelé. Lorsque le temps de séjour est long, il est difficile de confirmer à l'aide de tests d'eau que le lac reçoit des apports importants en nutriments provenant de son bassin versant. En effet, les lacs avec des temps de séjour plus long que six mois cachent bien leurs «défauts» en permettant aux nutriments de se sédimenter au fond du lac et sur le littoral. Le phosphore qu'on retrouve dans le lac en septembre 2006 vient aussi de l'été 2005.
La bande riveraine est artificialisée à 40 % et, malgré tous les efforts déployés, il n'y a pas eu d'amélioration depuis plus de 10 ans. Nous connaissons le problème et, pourtant, nous n'arrivons pas à agir ensemble. J'espère que collectivement nous nous réveillerons à temps!
Les cyanobactéries: phénomène conjoncturel ou structurel? par Michel Clairoux, Association pour la protection du lac Massawippi, dans ledevoir.com, édition du 23 octobre 2006 - Combien en faudra-t-il encore pour que nos gouvernements se décident à prendre des mesures énergiques afin de stopper cet empoisonnement de notre eau?
71 lacs contaminés au Québec - Les cas de cyanobactéries ont fait un bond de plus de 40 % en un an
Selon la plus récente compilation réalisée par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP) à la demande du Devoir, le nombre de lacs touchés est passé de 50 l'an dernier à 71 cette année. En 2003, quelque 43 lacs se sont retrouvés aux prises avec des proliférations des cyanobactéries qui produisent une toxine dangereuse pour les humains et les animaux à certaines concentrations. (...) La Baie de Missisquoi sur le lac Champlain [est] un des premiers à avoir fait les manchettes pour cette raison au milieu des années 90.
(...)
Un biologiste gouvernemental, qui n'a pas eu le temps hier d'obtenir les complexes autorisations pour pouvoir parler à un journaliste avant l'heure de tombée, expliquait que l'augmentation des blooms de cyanobactéries ne peut être automatiquement attribuée à des facteurs «structurels» comme le déboisement, une trop grande densité d'occupation par les humains, par l'état souvent lamentable des installations septiques, par des apports d'oligo-éléments comme le phosphore utilisé en agriculture, sur les golfs et dans les parterres, etc.
La température très pluvieuse du début de la saison estivale, disait-il, pourrait avoir joué un rôle «conjoncturel» cette année en stimulant l'érosion et les apports de matière organique dans les plans d'eau, ce qui les enrichit en phosphore, cet oligo-élément qui favorise les fleurs d'eau bleues-vertes.
La matière organique qui s'accumule annuellement au fond des lacs avec des concentrations de phosphore variables selon les milieux est décomposée par des bactéries de toute sorte, une intense activité biologique qui peut engendrer un état d'anoxie ou d'absence d'oxygène. C'est alors qu'apparaissent toute une autre série de bactéries anoxiques qui extraient le phosphore de cette matière décomposée. Le «monstre phosphore» qui sommeillait dans les sédiments se réveille alors pour favoriser, selon les conditions climatiques et biochimiques, l'une ou l'autre des nombreuses populations de phytoplancton, dont la plus dangereuse est celle des cyanobactéries. Chaque population a sa «fenêtre» de développement, ce qui explique qu'un lac peut être atteint une année mais pas l'autre, explique le même biologiste.
Mais les facteurs «structurels» jouent un rôle majeur dans ces blooms d'algues. Et il est rare que la situation s'améliore, compte tenu de la pression croissante qu'exerce la villégiature sur les écosystèmes lacustres. Par exemple, le phosphore présent dans les déjections humaine finit par sortir des fosses septiques. Ce phosphore rejoindra les lacs par lixiviation dans les eaux souterraines s'il n'y a pas suffisamment de racines d'arbres pour le capter. Les mêmes arbres vont évidemment ralentir le processus d'érosion qui charrie la matière organique et le phosphore en surface pour l'empêcher de devenir une bombe biologique à retardement, en attendant les conditions propices d'un bloom d'algues. Mais le même phosphore peut aussi, comme l'azote, favoriser une explosion des grandes algues, qui paralysent l'utilisation des lacs par les villégiateurs.
(...)
par Louis-Gilles Francoeur, dans ledevoir.com, édition du mardi 17 octobre 2006 - RECHERCHE -- Des virus naturels pour contrôler la prolifération des cyanobactéries?
À l'Université de Warwick, on mène actuellement une recherche sur le mécanisme selon lequel des virus marins sont absorbés par les cyanobactéries marines (algues bleu-vert). Or, on vient de découvrir que ces virus, appelés cyanophages, sont inoffensifs dans le noir. La multiplication des fleurs d'eau par un apport excessif de phosphore vient ainsi rompre l'équilibre naturel entre cyanophages et cyanobactéries.L'atmosphère respirable de notre planète dépend de millions et de millions de cyanobactéries marines qui absorbent la lumière du soleil et dégagent de l'oxygène de la même façon que les plantes et forêts photosynthétiques sur terre qui constituent l'autre poumon de la planète. Mais l'équilibre fragile des mers et par conséquent le destin général de notre planète dépend de microbes encore plus petits que l'on appelle cyanophages : des virus marins qui attaquent et infectent spécifiquement les cyanobactéries. Ces phages peuvent nuire gravement à la santé des cyanobactéries et de la mer.
Une nouvelle étude a démontré que ces cyanophages ont besoin de lumière pour s'accoler à leurs victimes et ne peuvent agir dans le noir. Il est vital de comprendre la fonction de la lumière comme l'un des plus importants facteurs environnementaux de l'interaction phage-cyanobactérie.
Les cyanophages pourraient être une arme redoutable contre les problèmes de prolifération d'algues. Par temps chaud et ensoleillé, les algues peuvent produire de vastes fleurs d'eau toxiques qui empoisonnent des zones marines considérables avec leurs déchets, décimant poissons, mammifères marins comme les baleines, les dauphins et les phoques et même les êtres humains. Il est essentiel de contrôler ces fleurs d'eau pour préserver la santé des mers.
Les fleurs d'eau peuvent absorber tout l'oxygène de l'eau et bloquer les rayons du soleil dont d'autres organismes dépendent pour vivre. S'il n'y a pas assez de lumière, la propagation du phage pourrait ralentir ce qui pourrait compromettre l'efficacité du traitement phagique.
Les scientifiques découvrent que les virus ne peuvent s'accoler aux bactéries marines dans le noir, dans Warwick e-network - Avis de santé publique aux citoyens vivant aux abords de la Baie Missisquoi ou utilisant l'eau pour des activités récréatives (27 juillet 2006)
L'Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie avise la population riveraine de la baie Missisquoi qu'une grande quantité de cyanobactéries sont actuellement présentes dans la baie.
Pour protéger notre santé, il faut dès maintenant et jusqu'à ce qu'un avis contraire soit émis :- éviter tout contact avec l'eau dans la Baie Missisquoi, (baignade, sports nautiques, usage pour la douche ou le bain); les enfants sont plus à risque d'être exposés et doivent faire l'objet d'une surveillance accrue;
- ne pas consommer l'eau non traitée dans la Baie Missisquoi et ne pas l'utiliser pour préparer ou cuire des aliments (bouillir l'eau n'éliminera pas les toxines);
- ne pas consommer les poissons provenant de la baie Missisquoi;
- ne pas laisser les animaux boire ou jouer dans cette eau.
AVIS DE SANTÉ PUBLIQUE (document pdf) - La faune et la flore sont aussi menacées par les cyanobactéries
Caroline Boisclair et Maxime Deland de La Voix de l'Est ont rencontré des spécialistes qui expriment leur inquiétude quant aux conséquences néfastes de la prolifération des algues bleues ou cyanobactéries non seulement sur les humains mais aussi sur les animaux et les plantes.L'environnementaliste Claude Tétrault :
« Il est impossible de déterminer le nombre d'animaux affectés par une exposition directe aux algues bleues. Un animal malade peut l'être pour un paquet de raisons, alors ce n'est pas répertoriable : les gens ne doivent pas se fier uniquement à la cote d'une plage pour identifier la qualité de l'eau; qu'elle soit classée «A», «B» ou «C», n'a rien à voir avec la présence de cyanobactéries mais bien avec celle de coliformes. Il ne faut pas confondre les deux. »
Marc Simoneau, spécialiste en sciences physiques au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP) :
« Les cyanobactéries dominent le milieu aquatique. Si elles n'attirent pas le zooplancton, les poissons s'en trouvent affectés et les plus gros poissons aussi, et ainsi de suite. Lorsque les algues bleues sont hors de contrôle à l'intérieur d'un plan d'eau, il peut arriver qu'elles forment un écran à la surface. À l'extrême, ça peut avoir une influence sur la croissance des plantes aquatiques qui ne reçoivent plus assez de lumière. Il faut prévenir plutôt que guérir. On doit changer les comportements. Lorsqu'on est pris avec le problème, on doit stopper à la source toute entrée d'éléments fertilisants comme le phosphore ».
Le géographe et environnementaliste Jean-Luc Nappert :
« Nous ne connaissons pas les effets comme tel des cyanobactéries sur les animaux sauvages, mais je vais certainement en faire une priorité lors du prochain ordre du jour de Vision 2015. Il faut trouver des solutions! »
Texte intégral de l'article : Algues bleues : la faune et la flore aussi à risques, par Caroline Boisclair et Maxime Deland, dans La Voix de l'Est, édition du 18 août 2006 - Fifth annual International Northern Lake Coalition Event (12 août à North Hero, VT) : les participants demandent aux gouvernements d'agir
"We want to see action taken besides more studies so we can see the lake cleaned up in our lifetime," Don Weaver, president of the Northern Lake Champlain Advisory Committee, summed up before the speeches began.
(...) Among the most impatient of the participants was a small group of Canadians who live on the Quebec shore of Missisquoi Bay. Toxic blue-green algae blooms have been particularly bad on the Quebec shore in recent years, and beaches there remain closed to swimming this month.
Nathalie Fortin, president of Conservation Baie Missisquoi, asked why Vermont has delayed removing the Missisquoi Bay causeway, which many residents blame for poor water quality. Scientists say removing the causeway would have little effect.
"Do we really need more studies? What we really need is commitment and determination to act, and we need to do it fast," she said. "We should renew our efforts to remove the entire causeway in 2007."
"We're spending all our dollars upstream," agreed Larry Dupont, past president of the Northern Lake Champlain Advisory Committee. "We have to ask now how we can make it better in our lifetime. Removing the causeways is a good start."
Lake defenders ask for action, By Candace Page, Burlington Free Press, August 14, 2006
Do we really need more studies? Perhaps what we really need is courage and determination. Texte intégral de l'allocution de Nathalie Fortin, prés. de CBM
Autre compte rendu de la journée : Northern Lake Coalition Event, by Healy Pero dans The Islander, Thursday, 24 August 2006 - Deux grandes assemblées et puis...
Après le bilan serré de la CBVBM lors de son assemblée annuelle et les engagements prometteurs du député Christian Ouellet lors de sa Journée de la baie Missisquoi, plus rien. Plus rien ou presque ne se passe de ce temps-ci dans nos collectivités au chapitre de la revitalisation de la baie Missisquoi. Tout se passe comme si on attendait les doigts croisés, l'apparition fatidique des algues bleu-vert et des cyanobactéries en espérant que nos gouvernements vont alors se décroiser les bras... Mais que pouvons-nous faire d'autre qu'attendre?Traduction et adaptation de la série Urban Runoff Posters
Avec l'autorisation du Lake Champlain Basin Program
Comment puis-je contribuer à améliorer la qualité de l'eau de la baie Missisquoi? Quelques suggestions...
Le bilan de la Corporation bassin versant baie Missisquoi
Les engagements du député Christian Ouellet - Un appel à tous de la Corporation bassin versant baie Missisquoi
Nous invitons toutes les personnes intéressées à se joindre à notre équipe, composée de Johanne Bérubé, assistante administrative et travailleuse dévouée à la cause, Charles Lussier, coordonnateur de projets, impliqué dans une foule d'activités du milieu ainsi qu'Isabelle Grégoire, mousquetaire de l'eau claire, courageuse animatrice au service de nombreux organismes, sans compter le président, Pierre Leduc, notre envoyé spécial aux États-Unis et nos administrateurs, convaincus et indéfectibles, et enfin la directrice générale, Chantal d'Auteuil, qui espère toujours avoir plus de moyens pour agir!
Bilan 2000-2005, rapport annuel 2005-2006 et plan d'action 2006-2009 de la CBVBM - Notre député bloquiste Christian Ouellet se porte « au secours de la baie Missisquoi »
Donnez-lui six ans et 75 millions $ et le député de Brome-Missisquoi, Christian Ouellet, promet de se débarrasser des problèmes de pollution dans la baie Missisquoi. "Nous serons en mesure de rendre un libre accès à la baie aux résidants en 2011, a affirmé le député bloquiste en conférence de presse, samedi. Nous avons décidé que la chose à faire est de s'attaquer aux cyanobactéries." L'annonce de cet ambitieux projet a fait suite à une concertation entre élus, groupes environnementaux et agriculteurs qui s'était déroulée en avant-midi.
"C'est un peu rêver, croit la présidente de Conservation baie Missisquoi, Nathalie Fortin. Je suis tout de même contente qu'il le fasse. On a besoin de nos dirigeants politiques si on veut y arriver."
Karine Blanchard, La Voix de l'Est, édition du lundi 19 juin 2006 - SITE : nouveau conseil d'administration, nouveau coup de coeur
Le 31 mai dernier, la 8e assemblée générale annuelle de la Société d'initiatives touristiques et économiques du Lac Champlain Inc a été l'occasion de rappeler que c'est toujours un défi 'de continuer le travail ensemble' et c'est encore dans cette ligne que le nouveau conseil d'administration veut travailler avec le milieu et les élus municipaux. La SITE, en décembre dernier, a reçu de la municipalité un mandat en trois points : voir à l'opération du kiosque touristique, au développement du cyclisme et à l'identification de promoteurs pour des randonnées sur le lac. Ces mandats font partie de l'ensemble des autres projets [de] son plan d'action 2005-10.
Les membres du conseil d'administration 2006-2007 sont : Marc Grégoire, président, Maurice Lamothe, 1er vice-président, Patrick Savoie, 2e vice-président, Robert Mainguy, secrétaire corporatif et Réjean Racine, trésorier corporatif. Sont aussi administrateurs : messieurs Normand Boulé, André Florent, Pierre Trottier ainsi que Benoit Lacasse, représentant de la municipalité de Venise en Québec et Louis Hak, représentant de la municipalité de Saint-Georges de Clarenceville.
Source : Un coup de coeur pour Venise-en-Québec et la région, communiqué du 19 juin 2006 par Nicole Archambault (pdf) - Le BAPE demande de repenser le projet d'autoroute en appliquant les principes du développement durable
Le rapport du BAPE rejette le projet du ministère des Transports et propose que soit entièrement revu et corrigé, avec les collectivités locales, le projet de prolongement de l'autoroute 35 entre Saint-Sébastien et la frontière américaine. Sommes-nous prêts à relever le défi?
La première route du développement durable au Québec? - Une Loi qui pourrait devenir un projet de société si...
L'événement est pratiquement passé inaperçu : la Loi sur le développement durable au Québec est maintenant chose faite. En connaissez-vous les 16 principes?
Les principes de la Loi sur le développement durable - La stratégie du Vermont pour les célébrations du quadricentenaire du lac Champlain
La Commission du Vermont chargée d'organiser les célébrations du quadricentenaire du lac Champlain vient de publier ses orientations et son plan d'action. Il y est souvent question de collaboration avec l'État de New York et le Québec, dont on ne connaît pas encore les intentions. Un document inspirant : à lire absolument.
Le Vermont se prépare pour les célébrations du Quadricentenaire en 2009. - Projet de portail Web de nouvelles pour la région de la baie Missisquoi et de la rivière aux Brochets
Des invitations ont été lancées aux forces vives de la région de la baie Missisquoi à devenir membres du Réseau Info baie Missisquoi. Les premières réponses témoignent d'un intérêt manifeste pour le portail collaboratif destiné à offrir à la population d'ici un meilleur accès aux nouvelles locales. Pour avoir un aperçu du projet, vous pouvez visionner un diaporama de présentation à l'écran de votre ordinateur.
N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez et à faire des suggestions pour qu'il réponde mieux à vos attentes. Aidez-nous à convaincre celles et ceux qui font cette région à devenir membres du Réseau Info baie Missisquoi pour que le portail devienne une réalité revitalisante. Ouverture prévue à l'automne.
Toute l'information à Info baie Missisquoi. - Prévenir plutôt que guérir
Ce qui se passe plus à l'est au Parc Orford nous fournit une belle occasion de réfléchir sur le développement dans la région de la baie Missisquoi.
Du Parc Orford à la baie Missisquoi - L'ACTUALITÉ QUI NOUS TOUCHE
::: Les eaux usées d'Abercorn n'aboutiront plus dans la baie Missisquoi :::Dès lundi débuteront les travaux pour moderniser les réseaux d'aqueduc et d'égout desservant le village d'Abercorn. La construction d'une usine d'épuration des eaux usées sera également entamée. (...) Deux stations de pompage seront également construites près de la rivière Sutton. Elles serviront à capter les eaux usées pour les acheminer vers la future usine d'épuration située au bout de la rue Barclay, près de la route 139. La mise en marche de l'usine d'épuration mettra un terme à des décennies de laisser-aller de la part de la municipalité. Les eaux usées des résidants sont en effet déversées directement dans la rivière Sutton. Ces eaux non-traitées causent en partie l'eutrophisation (le développement d'algues bleues) dans le lac Champlain.
« Des travaux de 2,3 millions $ », par Michel Laliberté, dans La Voix de l'Est, édition du 19 juillet 2006
::: Les régates et l'environnement :::Dans sa volonté d'ouverture vers le développent durable, la ville de Saint-Félicien s'est interrogée sur les dommages que pouvaient causer les compétitions des régates pour l'environnement. La responsable des communications s'est montrée rassurante et a mentionné que la direction avait fait réaliser des études sur différents cours d'eau. "Ce sont des inquiétudes que nous rencontrons partout. Nous avons fait faire des études et les échantillons ne démontrent aucune pollution dans les rivières et lac où nous présentons des courses. Au contraire, on a même détecté une augmentation de l'oxygène dans le lac Champlain qui regorge d'algues. Les hydroplanes sont conçus de manière à ce que les émanations soient propulsées dans l'air par une turbine à proximité des moteurs." Janique Tétrault Moise a spécifié que ce sont les bateaux de plaisance qui se déplacent sur les sites de compétitions qui causent le plus de dommage à l'environnement.
« Courses de régates à Saint-Félicien - Les bolides en mettront plein la vue », par Louis Potvin, dans Le Quotidien, édition du 18 mai 2006
::: Le Québec a une longueur d'avance sur le Vermont en matière de réduction du phosphore en agriculture :::"You can't beat farmers over the head with these ideas. If you approach them aggressively, they will turn their backs on you," warned Ernest Gasser, a 42-year-old farmer with 550 dairy cows and 550 beef cattle in Pike River, just north of the Vermont border. Gasser spoke to an audience of 40 at a meeting in Burlington of the Vermont Citizens Advisory Committee on Lake Champlain. The committee is exploring ways to help farmers reduce agricultural runoff, the main source of pollution in the lake's Missisquoi Bay. Algae blooms have made the bay all but unusable for recreation in some recent summers.
Pollution regulation in Quebec appears to have more teeth than in Vermont. For example, farmers don't qualify for certain tax refunds unless they file an annual report to track the farm's phosphorus use. Regulation in Quebec is accompanied by steadier financial assistance to farmers. For example, the federal and provincial governments pay two-thirds the cost of hiring agronomists to work for farmers organized into clubs. The clubs may employ one agronomist for every 30 farms. Vermont, with 1,200 dairy farms, has two state-funded agronomists. Quebec has set priorities in attacking farm pollution problems, based on the pollution risk posed by individual farms. For example, tougher anti-pollution steps are required of farms on major rivers than for farms distant from a waterway. Vermont regulations don't make that distinction.
« Quebec shares lake lessons », by Candace Page, in Burlington Free Press, Wednesday, March 15, 2006
::: Entente de coopération entre la Conférence régionale des Élus de Montérégie Est (Québec) et Lakes to Lock Passage Inc. (New York) :::Les organismes ont convenu de développer un partenariat touristique le long du couloir navigable, binational et interconnecté, comprenant la rivière Richelieu, le lac Champlain, le lac Georges et le canal Champlain. Les parties ont convenu d'appuyer les efforts des commissions créées pour célébrer le 400e unniversaire de l'arrivée de Samuel de Champlain. L'entente bénéficiera aux deux parties en leur permettant de s'appuyer sur une histoire et une culture commune afin d'attirer le tourisme dans cette région.
- Source : communiqué du gouvernement du Québec en marge du 3e Sommet économique Québec - New York
::: Une bonne nouvelle incessamment grâce à la Commission jeunesse du PLQ? :::
En conclusion d'un article autour d'une visite du premier ministre Jean Charest à Marieville «pour rencontrer ses représentants des comtés d'Iberville, de Chambly et de Saint-Jean», on peut lire :Par ailleurs, la décontamination du lac Champlain proposée par les jeunes lors du 23e Congrès de la Commission jeunesse du PLQ au début du mois [août 2005] est un autre dossier défendu par M. Jean Rioux. « Pour le ministre du développement durable, c'est une priorité. Il demande que des efforts soient faits tant par les agriculteurs que les municipalités. » Le député confie qu'une bonne nouvelle devrait être annoncée sous peu relativement à cette décontamination.
- C'est à suivre...
Source : Cynthia St-Hilaire, L'Avenir & Des Rivières, édition du 27 août 2005 - Lire, écouter et voir parce qu'on n'est jamais trop informé...
- La Suisse s'est dotée d'un outil pour mesurer les progrès du développement durable
Les quatre grands axes du développement durable et les 17 indicateurs-clés du système MONET pour en mesurer le progrès en Suisse. - Une initiative française à imiter : l'Université populaire de l'eau
L'Université populaire est fondée sur la conviction qu'aucune avancée ne sera réalisée sans la participation consciente et active de la population car le développement durable exige un changement de repères pour la société toute entière.
Cette université est ouverte à toutes et à tous, sans conditions : pas besoin de « bagage » ou de diplôme pour y venir. Les cours sont hebdomadaires et organisés par cycle : repenser le développement, demain la ville, face au changement climatique, le devenir de l'humanité? Le plaisir de savoir donne rendez-vous à la lutte contre l'exclusion!
Plus d'infos sur les cours : Université populaire des Hauts-de-Seine - Connaissez-vous les OMD (objectifs du millénaire pour le développement)? - Les 191 pays de l'ONU se sont engagés à les réaliser d'ici 2015. On peut en suivre l'évolution grâce à une base de données mise à jour régulièrement sur les 8 objectifs, les 18 cibles et les 48 indicateurs servant à mesurer les progrès accomplis.
- Vu du large, site Web en marge d'une série documentaire sur le bassin versant du fleuve Saint-Laurent
- La Suisse s'est dotée d'un outil pour mesurer les progrès du développement durable
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